Temps de lecture estimé à : 5 minutesTelltales Games, avis sur Bordelands et Batman saison 1

Temps de lecture estimé à : 5 minutes

Note : Il s’agit d’un ancien article issu de mon blog d’origine. Entre temps, Telltales Games a fermé. Néanmoins, je garde une bonne expérience du Telltale From Bordelands et celui sur Batman. Je les ai connu grâce à The Wolf Among us.

Au commencement où Telltales Games était encore...

Petite critique deux en une ! J’ai récemment joué aux Telltales sur Borderlands et Batman, et je dois dire que l’aventure a été fort plaisante. Je pense avoir préféré celui de Borderlands. La mise en scène est meilleure, et les personnages plus riches.

Tales From Bordelands suivait Bordlands 2

Dans Borderlands, on incarne deux personnages, Rhys, un employer d’Hypérion, et Fiona, une petite escroc. L’originalité de ce Telltale vient que l’on a une histoire à plusieurs points de vue, avec deux personnages qui n’ont pas du tout la même personnalité.

L’humour est surtout au rendez-vous, et le « ton » des jeux Borderlands est respecté. Voire décuplé : que ce soit avec la pizza de peau, les courses de voiture, l’ultra-violence aussi exagérée que le drame et le gore dans Outlast 2, et l’autoparodie. Le moment où Rys tente d’étrangler un garde, sans succès. Et le garde en plein fou rire disant aux autres : « non mais laissez-le, je veux voir s’il y arrive » m’a fait partir en plein fou rire.

À côté de cela, le Telltale sur Batman m’a paru maladroit, que ce soit sur sa fin un peu « meh », ou sur la relation entre Serena et Wayne. Cela ne signifie pas que la psychologie des personnages n’est pas travaillée. Au contraire ! On a droit à un Bruce Wayne complexe, et la chute de Double-Face était intéressante et frustrante à voir. Impossible de l’aider, il sombre dans la tyrannie et la paranoïa en dépit de tous les efforts qu’on tente de faire.

Chez Telltales Games, on aime les femmes fortes.

Un truc que j’apprécie dans les Telltale, c’est leur capacité à faire de bons personnages féminins.

Dans The Wolf Among Us, j’ai adoré Snow White. Quoique si à la fin du jeu, sa volonté de vouloir respecter les règles à tout prix me donnait envie de la taper – un bon personnage sait se rendre détestable quand il le faut.

Et dans Borderlands… des femmes Badass, on en a ! Que ce soit Fiona, certes pas Over-Powered, mais maligne, sa soeur Sasha qui n’a pas froid aux yeux. Et surtout Athéna avec sa parodie de « Xena la guerrière tro d4rk » à la fois butée, et impassible…

J’ai beaucoup aimé Spring avec son physique amoché, tentant de faire ce qu’elle peut pour sauver la femme qu’elle aime… on est loin de la relation malsaine et pseudo-romantique saupoudrée de Queer Baiting de Life is Strange, hein.

Dans Batman, les rôles féminins se partagent entre une Catwoman refusant qu’on la possède, et une Lady Arckam au taquet. Son look déchire ! Elles mettent toutes les deux à mal un Batman ne sachant pas trop sur quel pied danser.

Athéna du Telltales Games Borderlands

Un gameplay habituel

Niveau gameplay, les deux se valent. Les enquêtes ne sont pas difficiles, moins – j’ai l’impression – que dans The Wolf Among Us. D’ailleurs, j’ai bien aimé l’idée que l’on doit relier les faits dans Batman. Par contre, petit reproche : on ne peut pas changer l’attribution des touches, si bien que ça me freinait dans les enquêtes pour le Borderlands. Le « Q » étant l’oeil écho de Rhys, cela me l’enclenchait un peu pour rien.

En définitive, il n’y a rien de révolutionnaire dans la constitution même des jeux narratifs, mais ils nous font passer un agréable moment, avec quelques réflexions et critiques sociales cachées sous l’humour de Borderlands, et le plastron lustré de Batman.

Dans les deux cas, on se demande bien ce que la suite va réserver. En outre, Batman et Bordelands donnent une fin ouverte. Mention spéciale pour le Joker, dont ils semblent avoir mieux respecté le caractère dans le * hum * magnifique Suicide Squad. J’ai bien aimé « l’humour » utilisé, le fait qu’il a l’air de totalement se moquer de la psychiatre qui le suit… Cependant, gros point noir.

C’est lié avec l’univers de Batman, mais j’en ai un peu marre des clichés sur la folie, sans vraiment de recherche, faisant des patients une foire aux idiots. Surtout que c’est bien plus complexe que ça. Limite, j’ai trouvé Shade plus crédible dans sa « folie » que la plupart des patients d’Arkham… Notamment parce qu’il est au fond, assez déprimant.

Enfin, c’est un souci de représentation qui n’est pas que lié aux jeux vidéos. Il y a une grosse méconnaissance du sujet. En outre, on va plutôt se baser sur les clichés que l’on a des « fous » plutôt que de se renseigner sur le sujet…

Conclusion sur Telltales Games

M’fin, c’était mon petit coup de gueule habituel. Vous savez que j’adore râler.

Également, j’ai aimé le look de Lady Arkam, jouant sur le mystère et sur son identité de genre. Par conséquent, ça donnait une chouette mise en scène face à Batman.

Pour terminer, je vous invite à vous abonner au blog si ce petit test vous a plu. Sur ce, je vous souhaite une bonne journée, et je vous dis à bientôt !

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