Temps de lecture estimé à : 17 minutesTransmania : le fantasme transphobe de Moutot et Stern

Cet article sur Transmania de Dora Moutot et Marguerite Stern devait sortir le 17 Mai – la journée internationale des luttes contre l’homophobie et la transphobie. Toutefois, je souhaitais marquer le coup pour étayer mon avis sur le livre.  Et en toute honnêteté, je pourrais lire leur livre et le critiquer. Mais non seulement je n’ai pas envie de m’infliger une telle diarrhée littéraire, mais en plus, une « contre chronique » demanderait plus qu’un simple article de blog.

Et avec le retour de l’été, la chaleur estivale charrie une odeur de fête et de revendications. Les Prides, c’est pour bientôt. Si c’est toujours plaisant de se retrouver, force est de constater qu’il ne faut guère oublier la raison de nos marches. Nos droits sont de plus en plus en danger.

Mais bref, revenons à nos Moutot.

Transmania chez Magnus, pourquoi et comment ?

Transmania est sorti en Avril dernier chez les éditions Magnus. Chez cette maison édition, on retrouve une ligne éditoriale assez proche de ce que Stern et Moutot font, puisqu’ils ont publié Papacito. On y trouve aussi «Raisonnement Sexiste » de Laurent Obertone et sa couverture de lion — digne de l’imagerie du mâle alpha. Celui-ci est connu pour un premier « essai » : la France Orange Mécanique, où il se vante de libérer la parole autour du tabou des violences provoquées par l’immigration.

En somme, une ligne éditoriale parfaite pour Stern et Moutot. Quand on voit le palmarès des auteurs, on comprend mieux pourquoi leur travail a été relayé au rang d’étude sociologique au sein de Magnus.

Qui sont Marguerites Stern et Dora Moutot, les femellistes derrière le livre Transmania ?

Pour celleux du fond qui auraient la chance d’échapper à leur médiatisation, sachez que Dora Moutot est derrière le compte Instagram « T’as Jouis ? », parlant de sexualité féminine. Elle est proche de l’extrême droite, et du naturopathe Thierry Cassanova. Ce dernier est dans le collimateur de la Mivilude

Quant à Marguerite Stern, ancienne femen, exclue depuis ses prises de positions transphobes. Elle s’est autoproclamée créatrice des collages féministe. En 2020, Stern publie un premier manifeste transphobe. D’abord publié chez Huffington Post : « Trans : suffit-il de s’autoproclamer femme pour exiger d’être considérée comme telle ? », sa tribune sera dépubliée et ira chez Marianne

Suite à cela, Stern et Moutot se retrouvent et fondent dans les années qui suivent le mouvement « femelliste ». Terme qu’on repris dans le roman Krasnaïa de Raphaël Enthoven, publié en 2023.

Une étude sociologique sur les dérives du transgenrisme ou roman érotique ?

Je me permets de reprendre leur vocabulaire, afin de le comprendre et le décomposer. Cette novlangue est le reflet de leur idéologie. D’abord, il y a pour moi, une espèce d’aveu de faiblesse dans le choix du titre du livre : Transmania.

Mania, ce qui compose la deuxième partie du mot ne vient pas de nulle part. Mania désigne la « folie », ce qui démontre que toutes les deux pensent que les personnes transgenres sont « folles ». Une idée qui n’est pas nouvelle, car il y a peu, la transidentité était considérée comme une maladie mentale sur le DSM-5. Toutefois, je me dois de préciser que « mania » désigne aussi « manie » : une idée obsessionnelle. N’est-ce pas amusant ? Puisque cela fait plus de 4 ans que Stern et Moutot ont fait des personnes transgenres leur ligne éditoriale

Moutot et Stern avouent ainsi à demi-mot leur obsession des personnes transgenres. Et plus particulièrement par les femmes transgenres.

Transmania, l'obsession fétichiste de Dora Moutot et Marguerite Stern sur les femmes transgenres mis en page

Dès le sommaire du livre, le ton est posé. L’étude « sociologique » prend place avec le personnage de Catherine, une femme transgenre dans la soixantaine. Enfin, jusqu’à ce que Stern et Moutot décident de mégenrer volontairement Catherine et de l’appeler Robert. La supposée étude sociologique tire sa révérence, et s’étire dès le début dans une sorte de docu-fiction. Rien d’étonnant quand on zieute leur bibliographie – j’y reviendrai plus tard.

Extrait de Transmania de Dora Moutot et Marguerite Stern, certains mots censurés avec la tête de Hide the Pain Harold

Force est de constater que les transphobes restent les plus grand·es consomamteur·ices de porno trans’. Le sommaire le résume très bien. La sexualité de Robert est centrale dans le livre, et les extraits qui en découlent devraient suffire pour démontrer que Transmania n’est pas une étude sociologique.

Ce qui l’amène au point suivant.

Transmania jette Durkeim au placard

Une simple recherche sur Google m’apprend comment faire une étude sociologique. Au-delà du sujet de l’étude, il faut d’abord trouver un type de recherche. De là, on peut faire le choix entre 4 types de recherche : quantitative, qualitative, primaire (information recueillie auprès d’un type de personne) et secondaire (des informations que l’on possède déjà). On peut alors mener des enquêtes (comme des questionnaires), des entretiens, des expériences pour analyser la relation et la cause, et enfin une observation où les chercheurs vont rejoindre leurs sujets. 

 

Avec un personnage fictif, Transmania n’est en aucun cas une étude sociologique. Et pour cause : si Moutot et Stern passent leur temps à lutter contre le « transgenrisme », elles en débattent rarement face aux personnes concernées. Enfin, on peut le comprendre : le passage de Moutot à Quelle Époque avec Marie Cau et Jeremy Ferrari s’est soldé par une humiliation cuisante. Moutot passe tout son temps à crier dans l’espoir de renforcer son idéologie.

Créer un personnage et créer tout un narratif autour, tout en prétendant que c’est une étude sociologique, c’est de la malhonnêteté intellectuelle. 

La bibliographie de Transmania : une fiabilité à l'épreuve de la sociologie ?

Dans les sources citées, les deux autrices présentent une farandole de non-sens. Premièrement, Stern et Moutot auraient pu s’appuyer sur de véritables travaux, comme une Question de Genre de Lexie. Ou même visionner des documentaires comme l’histoire d’Océan sur France TV Slash. Au lieu de cela, elles présentent des sources principalement anglophones. Issues non pas d’études, mais de sites obscures comme par exemple (liste non-exhaustive) :

  • Une boutique en ligne à l’intention de Drag Queen pour leur show. Là pour émoustiller les peurs des complotistes du lobby anti-trans’, car le site est assez explicite.
  • Un site allemand avec une connotation BDSM. Je suis sûr de rien, car je ne parle pas la langue.
  • Un article sur Pornhub révélant que les films pour adultes avec des femmes transgenres est un succès.
  • Ray Blanchard (tiens donc), sexologue ayant « contribué » à placer les troubles de l’identité de genre DSM-5 en… 1973.
  • Le documentaire « What sex Am I » datant de… 1985 (je suis sûr que d’ici dix ans, elles dépasseront les années 90)
  • Un forum reddit.
  • Un lien tumblr.
  • « “Mother” say something », un article transphobe de Josephine Bartosch, journaliste et membre de la LGB Alliance.

Un autre regard : la transphobie est marketing

Personnellement, je ne pense pas que des sites comme Reddit – ou un subreddit – ou Tumblr soient des sources fiables.

Leurs sources sont là pour choquer, comme le reste du livre. Les études citées datent du siècle précédent, et ne servent pas de base pour une étude sociologique. Amusant de constater qu’elles auraient pu en profiter pour mener une enquête de terrain, ou mettre à jour leurs idées. Pour ne pas changer, Moutot et Stern font preuve d’une malhonnêteté intellectuelle. Selon moi, leur transphobie est avant tout marketing. En faisant du bruit, ou en voulant « dénoncer les ravages du transgenrisme », elles se font de l’argent sur la haine. Et surtout : elles existent au sein de l’espace public.

Transmania révèle surtout les dérives de l'idéologie TERF et de l'extrême droite

Si les deux autrices de Transmania ont choisi « Robert » comme élément central de leur livre, ce n’est pas pour rien. Si le personnage est âgé, cela n’est pas pour rien non plus. Je vais prendre plus de pincettes sur cette partie, car elle concerne davantage les femmes transgenres et je ne suis pas concerné. 

La guerre des TERFs envers les personnes transgenres, c’est surtout une guerre contre les femmes trans’. Avec Robert, elles reprennent cette idée, et ce dès le sommaire. On y parle surtout de sa sexualité, avec une prédominance sur la soumission et l’humiliation comme l’exhibent les extraits. Dans leurs fantasmes, Robert prend du plaisir à être symboliquement dégradé en tant que femme. Et c’est là que je m’interroge : en tant qu’ancienne Femen, Stern s’est-elle remise en question sur le caractère « dégradant » qu’elle donne dans son roman à être une femme ?

Un meme d'une chaise en blanc, avec écrit "transphobe be like : it's still a tree tho"

Je vais vous répondre de suite : les TERFs sont misogynes.

L’un de leurs chevaux de bataille est de traquer les femmes qui ne sont pas assez « féminines » à leurs goûts pour « vérifier » si ce ne sont pas des « hommes infiltrés ». Une idée qui revient souvent c’est celle du squelette. En retrouvant nos squelettes, les archéologues seraient en mesure d’identifier si nous étions des hommes ou des femmes de naissance grâce à la largeur du bassin. Les femmes ayant un joli bassin large TM.

Le sommaire de Transmania en dit long sur le complotisme des TERFs

Au-delà du caractère voyeuriste autour de la sexualité de Robert, on retrouve les paniques morales des TERFs à propos de l’espace occupé par les femmes trans’. L’idée d’abord que Robert aime « se déguiser en femme », car cela lui procure du plaisir sexuel. Cette idée n’est pas nouvelle, et elle a pour but de psychiatriser la transidentité. Ce ne serait qu’un fantasme, un « trouble ». Cela me rappelle Freud et les dérives de la psychanalyse. C’est aussi une démonstration de l’hypersexualisation que les personnes transgenres subissent, et en général les personnes LGBTQIA+. Pour les personnes cisgenres et hétéros, notre degré de « baisabilité » est à évaluer. Constamment.

Photo du sommaire de Transmania de Dora Moutot et Marguerite Stern édité chez Magnus

Dans le chapitre « Robert se fait de nouveaux copains », Moutot et Stern visent tout l’aspect communautaire des personnes transgenres. Toutefois, plutôt que de s’interroger sur ce besoin de communauté, elles préfèrent nous ridiculiser, voir ne pas nous nommer. Les trois personnages ainsi ne comportent pas de noms ; le mépris des transphobes est tel qu’iels refusent de nous humaniser. On est le « trans’ », « le non-binaire », ce qui prouve encore l’obsession pour notre identité de genre. 

Des femmes hétéros et cis plus soucieuses de la sexualité des Lesbiennes que de de défendre leus droits

Le chapitre suivant : « Robert dit qu’il est lesbienne » vient de la peur des TERFs que les femmes transgenres transitionnent pour draguer des femmes cisgenres. Il est toujours amusant de constater que les TERFs hétérosexuels et cisgenres se préoccupent à ce point des lesbiennes. D’ailleurs, j’en profite pour livrer une réflexion sur la représentation des personnes transgenres et de leurs orientations sexuelles à l’écran : pouvez-vous me citer une œuvre télévisuelle où le personnage transgenre n’est pas hétérosexuel ? Hormis Fanfik, on représente les personnes transgenres en tant qu’hétérosexuels. Comme si le fait de transitionner était un « retour dans l’ordre » ; le personnage trans’ n’est pas en réalité gay, mais hétéro. Ouf, tout va bien.

Toutefois, ce n’est pas représentatif de la réalité. Et je pense qu’avec ce chapitre, Robert dit qu’il est lesbienne, elles pointent ce qui pour elles est un souci. En étant lesbienne et trans’, « Robert » ne « rentre pas dans l’ordre ». Bien au contraire. 

Je vais rapidement passer sur les chapitres suivants : Robert s’achète un sac rose, qui pour moi est une moquerie voyeuriste de la transition sociale. La partie sur la prison est relié avec l’idée que les personnes trans’ « pénètrent les lois » comme le paragraphe ci-dessous le « révèle ».

La chasse aux sorcières et les toilettes

Le chapitre parlant de Robert se masturbant à Zara démontre les fantasmes des TERFs, et des transphobes sur l’idée que les femmes transgenres souhaitent intégrer les environnements féminins par « plaisir sexuel ». Si le tite parle pas des toilettes et de la place des personnes trans’ dedans, c’en est l’héritage. L’une des obsessions des TERFs revenant le plus souvent, c’est que les femmes transgenres veulent absolument aller dans les toilettes des femmes pour agresser sexuellement les femmes cisgenres. Cependant, c’est nier le courage qu’il faut pour s’y rendre, mais aussi nier la violence subie au quotidien. 

Un homme n’aura jamais besoin de « transitionner » ou de « faire semblant d’être une femme » pour agresser les femmes dans les toilettes.

Par contre, savez-vous qui en sont les victimes ? Les femmes cisgenres ne rentrant pas dans leurs idées de la féminité. Souvent pour du détail, comme la taille de la mâchoire, hein. Enfin, savez-vous ce qu’il se passe quand une femme transgenre est reconnue dans les toilettes des femmes ? Du harcèlement, des insultes, comme c’est le cas de Marïssa, qui depuis le début de sa transition subit des violences quotidiennes au sein de son travail. Ce n’est pas la seule, c’est aussi le cas de Victoria. Étudiante transgenre en bio-ingénierie à Bruxelles, celle-ci a subi une agression transphobe au sein des toilettes de son université.

Cachez ce benchmark que je ne saurais nommer (correctement)

J’avoue que je ne sais pas ce qu’elles ont souhaité exprimer. J’imagine que si elles passent leur temps à inventer un vocabulaire « propre au transgenrisme », c’est parce qu’elles ne savent jamais réellement de quoi elles parlent. Un benchmark a pour vocation de comparer les stratégies de ses concurrents pour atteindre leur niveau de performances. 

J’arrête : j’ai très bien compris qu’en vérité, elles parlaient d’étude de marché. Une idée reçue habituelle des transphobes : les personnes transgenres transitionnent sur le dos des impôts, ou seraient les victimes du lobby pharmaceutique. On retrouve beaucoup dans leurs dérives des idées complotistes. Tout d’abord, une personne trans’ ne fait pas d’études de marché. Et enfin, prétendre que tout serait remboursé est un aveu de malhonnêteté intellectuelle. Le traitement hormonal est remboursé, enfin, certains produits — on parle de l’androgel qui coûte entre 40 et 90 euros ? —, et les opérations ne sont pas totalement remboursé. Si c’était vraiment le cas, comment expliquez-vous le nombre de cagnottes pour payer des interventions chirurgicales de la part de nos adelphes ? 

Le « benchmark » de la transition, un mot compliqué ne voulant pas dire grand-chose

Enfin,  non, nous ne sommes pas des victimes du lobby pharmaceutiques. Et si vous pensez cela, interrogez-vous sur vos propres pensées complotistes. Non, la testostérone ne nous donnera pas le cancer. Par contre, savez-vous quel scandale sanitaire a provoqué une levée de boucliers de la part des consommateurs ? La pilule Androcur qu’on a prescrite à des adolescent·es et des adultes contre l’acné. Et connus pour donner des tumeurs dans le cerveau.

Il est intéressant de leur part de penser qu’une transition est un benchmark ; cela démontre qu’elles ne sont même pas capables de s’interroger sur le sens des mots qu’elles emploient.

Un héritage venu des pays anglophones

Pour les personnes qui se demandent ce que « TERF » signifient, il s’agit d’un acronyme : Trans-Exclusionnary-Radical-Feminist. Des « féministes » qui excluent les femmes transgenres — particulièrement — dues à leur « radicalité ». Il se vante d’être un mouvement féministe, mais force est de constater que les TERFs sont admises dans les cercles masculinistes d’extrême droite. Comme c’est le cas de Posie Parker, TERF anglophone, dont Stern cosplay la coupe de cheveux et le sens du goût catastrophique. 

Ce n’est pas pour rien que Transmania est publié chez Magnus, maison d’édition d’extrême droite. Ce n’est pas pour rien que de plus en plus, Stern assume son racisme et plus particulièrement son islamophobie. 

De même qu’il y a une prépondérance du « féminin sacré », l’idée de sacraliser sa vulve dans des dérives sectaires.

Tweet raciste de Marguerite Stern, autrice de Transmania

L’émergence de la transphobie en France, ce n’est pas anodin. Le mouvement TERF nous vient des pays anglophobes, notamment avec la popularité de JK Rowling qui récemment a fait son coming-out transphobe – bravo à elle. Tout en maudissant Daniel Radcliff et sa volonté de soutenir les personnes trans’, avec le Trevor Project.

Mais ce que les alliers oublient, c’est que s’attaquer aux personnes transgenres en premier lieu, c’est s’attaquer aux droits des femmes en second plan. N’avez-vous pas vu ce qu’il se passe aux USA ? Le droit à l’IVG a été levé dans de nombreux états, juste après des campagnes anti-trans’.

Pour ma part, je me suis toujours demandé pourquoi les TERFs étaient autant obnubilés par les femmes transgenres. Si je me souviens d’une vidéo de XY Média expliquant que pour les hommes, les femmes transgenres sont des « échecs de la masculinité », qu’en est-il pour les TERFS ?

Une part de la réponse est sans doute dans l’obsession du féminin sacré. Peut-être se sentent-elles « menacées en tant qu’espèce féminine »? Tout en ayant une misogynie fortement intériorisée.

Transmania et montée de la transphobie en France : qu'est-ce qu'on fait maintenant ?

Qu’on se rassure : on est loin du succès littéraire que Stern et Moutot vantent. Oui, le livre est « premier » sur Amazon, mais dans la catégorie sociologie. Pour la petite histoire, j’ai été libraire, et si le rayon des sciences sociales faisait 2 mille euros de CA en une semaine, c’était exceptionnel – la plupart du temps, ce qui nourrissait ce CA, c’était des livres de cours.

En vérité, leur livre a été vendu à moins de trois mille exemplaires. Même là, Moutot et Stern mentent éhontément. Elles cherchent à nous vendre un succès littéraire, car ce serait valider leurs propos.

 

Bien, c’est chouette tout cela. Mais que peut-on faire ?

Signer la pétition « juge pas à mon genre » de l’association féministe Toutes des Femmes d’abord. Ensuite, continuer de sensibiliser sur les transidentités en raconter la pluralité de nos parcours. Soutenir des figures de proue comme Lexie, et mettre en avant son livre : une Question de genre

Mais ce serait bien que toute cette charge mentale ne repose pas que sur les personnes transgenres, et surtout les femmes trans’. C’est elles les cibles principales du mouvement TERFs, défendons-les. Et aux alliers : faîtes une part de votre travail. Les associations féministes qui reculent et déprogramment Lexie, car elles craignent les transphobes, vous n’êtes pas nos alliers. Soutenez publiquement les personnes transgenres, partagez nos cagnottes, invitez-nous sur les plateaux.

Rendez-nous visible.

 

PS : avant de vous quitter, je vous laisse une petite vidéo de 3 minutes résumant cet article.

2 réflexions sur “Transmania : le fantasme transphobe de Moutot et Stern

  • mai 22, 2024 à 19h22
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    Très bon article, merci à toi d’avoir pris le temps de rédigé sur ce sujet ô combien important

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