Temps de lecture estimé à : 6 minutesThe Council de Big Bad Wolf, test sur le premier épisode !

Temps de lecture estimé à : 6 minutes

Bonjour à tous ! Aujourd’hui, on se retrouve pour une petite critique du jeu The Council de Big Bad Wolf.

The Council, une french touch

Petit jeu français de son état, The Council nous plonge dans un XVIIIe siècle rempli de complots, d’occultisme, et de personnages historiques. Nous incarnons Louis, membre d’une société secrète, dont la chère mère a disparu lorsqu’elle rendait visite à leur chef, Sir Morteuhmère.  The Council se présente comme un jeu narratif, où nos choix impactent le scénario directement, et découpé en cinq épisodes.

Pour comprendre ce qu’il se passe, nous devons mettre en avant nos capacités à discourir ; de plus, cela se présente par un choix de classe de départ — à la manière d’un RPG — avec un arbre de talents, nous permettant de débloquer des actions spécifiques à chaque discussion. Par exemple, si nous avons choisi la compétence « psychologie », Louis saura se montrer compréhensif, et invitera son locuteur ou sa locutrice à se confier, tandis que « manipulateur » orientera la conversation dans un autre sens.

Toutefois, cela peut être frustrant, car il arrive que le jeu nous dise que l’on n’a pas telle compétence pour réagir dans une conversation, nous faisant louper des opportunités. En effet, n’est pas Cicéron qui veut !

 

Image promotionnelle du jeu The Council
"J'aurais dû le jeter dans le feu"

The Council et ses mécaniques sympathiques

Les compétences ne s’arrêtent pas dans le discours, elles influencent aussi notre façon d’enquêter. Par exemple, nous avons le choix à un moment d’ouvrir une lettre destinée à la mère de Louis. Si nous n’avons pas la compétence adéquate, nous permettant de l’ouvrir sans rompre le sceau la liant, le personnage nous l’ayant confié nous la redemandera plus tard.

En outre, s’il s’aperçoit que nous l’avons ouverte, malgré notre promesse de ne pas le faire… gare à nos fesses  ! Il perdra confiance en nous ! De plus, le jeu nous offre des « phases de duel », durant les conversations. Il s’agira de convaincre ou de persuader notre locuteur de nous révéler quelque chose, découpé en plusieurs étapes, attention !

Nous avons des essais limités, et si nous échouons, nous ne pouvons pas recommencer. Et le scénario ne prendra pas la même direction que si nous avions réussi. Si bien que chaque partie est différente.

De même que l’histoire se centre autour de la disparition de Sarah sur l’île de Mortheumère, elle est intrigante, et chaque invité du château présente son lot de mystères. De plus, nous y croisons de nombreux personnages historiques, comme Napoléaon ou Washington, avec qui on peut se lier d’amitié si on joue bien.

D’ailleurs, nous avons notre lot de bout de femmes, entre Emily, une mystérieuse noble venue d’où on ne sait pas trop, ou Elizabeth, avec un look « punk », émaciée et angoissée de la vie. J’ai trouvé que ce personnage par son look, assez audacieux. De plus, nous retrouvons de nombreuses références culturelles, comme des extraits de l’Encyclopédie des Lumières, la Porte des Enfers de Rodin, et… le tableau de Saturne dévorant un de ses fils de Goya… Quoi ? Ce n’est pas la bonne époque ? Eh bien dis donc…

Des personnages bitchy-resting-face

Ensuite,autant j’adore le partie pris du chara-design, autant cela gâche le jeu. Disons que pour un jeu d’enquête et de faux-semblant, les animations font pâle figure. Par exemple, il y a des passages où il n’y a que leur mâchoire qui se retrouve animée, leurs regards restent vides. Cela entraîne des phases plates, alors qu’elles auraient dû faire preuve d’intensité dramatique. On le voit clairement avec Louis, dont le regard vide… lui enlève toute implication émotionnelle dans l’histoire.

De plus, la maniabilité n’est pas toujours agréable, et le jeu est pénible à stream. Quand ce ne sont pas des pertes de framrates, c’est l’écran qui se fait bouffer à moitié sans raison. Il y a quelques petits bugs par ci et par là. Enfin, le jeu est français, Louis est français, mais tous les personnages parlent anglais. Je sais que c’est pour le rendre plus accessible aux pays étrangers, toutefois, cela casse l’immersion. M’enfin… ils ont donné un excellent accent franchouillard à Napoléon, lorsque celui parle ! Et c’est rigolo.

Attention, Spoiler

De même, je suis bien curieuse de connaître la suite, et malgré tout, le jeu a su me tenir en haleine. Chaque épisode est divisé en trois actes, ce qui permet de faire des pauses sans se couper de l’action en cours. Les personnages ont l’air intéressants, et nos actions ont un impact direct. Attention…

SPOILER :

À un moment donné, nous pouvons choisir de passer la soirée soit avec Emily, soit Avec Elizabeth.

Si on la passe avec Emily… je ne sais pas, je n’ai pas choisis cette route =D

Si on la passe avec Elizabeth, on se retrouve à boire avec elle. Pour ma part, je me suis retrouvée piégée par la demoiselle, laissant la fin de l’épisode sur un gros cliffanger… quand d’autres joueurs ont été accusés de son meurtre.

FIN DU SPOILER.

En outre, le personnage de Sarah, la mère de Louis est assez badass. Ça fait du bien d’avoir un personnage féminin avec autant de répondant, surtout pour son âge. Elle est originale, elle semble être responsable de bien des problèmes, et on sent qu’en dépit de sa disparition, elle n’a pas encore dit son dernier mot.

Un homme portant un masque dans The Council
Regardez, un personnage mystérieusement masqué et mystérieux

Ma conclusion sur The Council

Le jeu est une bonne surprise, un peu « meh » sur certains points, mais on verra ce qu’il donne sur tous les épisodes.

De mémoire, il est disponible sur console, mais il n’y a que le premier épisode d’achetable pour sept euros. Sur Steam, nous avons la saison complète pour trente euros. Je trouve ça un peu chère, quand un Telltale Game propose souvent son premier épisode gratuitement, et l’ensemble pour vingt-deux euros et des brouettes (j’aime les brouettes).

Laisser un commentaire

%d blogueurs aiment cette page :